jeudi 28 mai 2009

Ce soir, c'est tartines!

Je vous entends déjà râler, "tartines gna gna gna trop facile, tout le monde sait faire".
Bande de vantards.
Car il s'agit là de supers -tartines, celles auxquelles on rajoute des épices, des aromates, celles qu'on fait griller au four.
Avec nostalgie, comme mon restaurant préféré à Lyon, L'Épicerie, ma cantine du j'ai-pas-envie-de-me-faire-à-manger. La seule raison pour laquelle j'accepterais de retourner vivre dans cette ville, c'est pas peu dire!

Il faut du pain de campagne, des tranches assez épaisses pour supporter le passage au four.

1ere tournée: on frotte le pain avec l'intérieur d'une tomate (et/ou une gousse d'ail), on rajoute un peu de jambon (blanc/de montagne/fumé/aux herbes, comme on préfère), quelques cornichons, des tranches d'etorki bien fines (ou un fromage type compté, beaufort...)

2e tournée: (là j'ai laissé parler ma créativité), fromage de chèvre frais (ou de la fourme d'ambert: c'est excellent! mais il n'y en avait plus), des tranches de poires, du sirop de safran, du quatre épices

Ca se passe au grill à 300, quelques minutes. Un indice: quand la croûte du pain a commencé à bien gristouiller, c'est que c'est prê

soirée tartines

après avoir ouvert l'apétit de bbpomme en évoquant les pizzas de ma cantine, je suggère une alternative qui prend tout son sens ce soir vu le joli morceau de pain "saint jean" que j'ai acheté à la boulangerie bio en rentrant : des tartines.

un bain et un (premier) couché de lupus plus tard, nous nous affairons dans la cuisine : j'accepte l'offre d'une poires/chèvre mais décline celle d'une pain-frotté-tomate/jambon froide. je pars donc dans ma propre préparation à base des mêmes ingrédients. j'écrase une gousse d'ail confite sur l'épaisse et large tranche de pain blanc, étale une cuillérée de moutarde en grains, dépose une demie tranche de jambon, la recouvre d'une belle couche de notre excellente sauce tomate bio, poivre, saupoudre de piment langue d'oiseau moulu et thym, juxtapose de fines lamelles d'etorki par dessus et finis par un filet d'huile d'olive.

je passe quelques minutes au grill et la sors lorsque le fromage roussit, pendant que bbpomme savoure déjà la sienne, finalement toastée rapidement aussi et dont l'odeur rappelle la raclette... il semble que le secret de cette recette soit en voie de rédaction également, sans oublier l'épatante "fromage et dessert" qui a suivi!

spaghettis plats au saumon

ce soir (ou plutôt hier en fait...), c'est pâtes au saumon! "toute bonne recette commençant par faire revenir un oignon émincé", comme je me plais parfois à le dire, je m'exécute. et j'ajoute même une échalotte. pendant ce temps, je mets déjà l'eau à bouillir pour ce que j'ai trouvé dans le placard, à savoir des "spaghetti plats".

lorsqu'ils sont bruns (les oignons et échalottes, pas les spaghetti plats! faut suivre), les effets de l'apéro au vin de noix des pères chartreux me poussent à innover... en offrant aux oignons le fond de mon troisième verre, histoire de les caraméliser davantage. il en reste malheureusement fort peu et je décide de rallonger avec un trait de vinaigre balsamique. ce n'est pas vraiment un coup de génie mais ça n'a pas gâché la recette non plus (comment ça je tue le suspens en racontant la fin?)

bref, je fais de la place dans la poêle pour la darne de saumon préalablement dépecée et désossée. Je la saisis à feu vif puis l'émiette rapidement avec la spatule en bois. je baisse à feu doux et ajoute une demie boite de crème liquide, du poivre. une fois que les spaghetti sont cuits, j'épaissis la sauce avec une bonne cuillérée de crème épaisse, mélange et sers immédiatement les deux gourmands.

mercredi 27 mai 2009

Côtes de porc miel-curry

Dîner à deux sur le pouce entre le bain et le couché du lupus ce soir. Comment est-il possible que bbpomme n'ait pas encore goûté le traditionnel porc miel-curry que je tiens de sa belle-mère? Je sors donc deux côtes de porc et les serre dans un petit plat pour la marinade. Je commence à saupoudrer une face de poudre de curry lorsque je me souviens qu'il nous reste de la pâte. Je tartine donc la deuxième face de pâte de curry.

Je fais bouillir un peu d'eau et en remplit au quart les deux pots de miel dans lesquels il ne reste qu'un fond. Je ferme et secoue bien pour dissoudre le miel cristallisé. Je verse ce miel dilué sur les côtes et ajoute une belle cuillerée d'un troisième miel, liquide celui-ci. Les côtes sont quasiment recouvertes. Je les laisse s'imprégner de la marinade le temps de lancer les macaronis et de faire chauffer une goutte d'huile dans la poêle. J'y saisis les deux côtes recto et verso puis ajoute la moitié de la marinade dans la poêle en baissant à feu moyen. Lorsque le jus a réduit, j'ajoute la deuxième moitié du jus et termine la cuisson à feu doux de telle sorte qu'il reste de la sauce pour mettre sur les macaronis et que la viande est bien tendre.

mardi 26 mai 2009

Poivron sur la flamme

Nous avons remis en application ce week-end chez une belle-mère une recette toute bête soufflée par l'autre le mois dernier lors de notre ballade par chez eux. Il s'agit de faire carboniser un poivron sur une flamme (d'un brûleur à gaz, d'un barbecue voire d'une bougie pour les gothiques ou du briquet de votre voisine de devant dans un concert de Cabrel).

On prend donc le poivron entier et on le pose sans ménagement sur la flamme en le tournant de temps en temps jusqu'à ce que la peau soit complètement noire. Attention, quand on dit complètement, c'est complètement! La première fois, il restait un peu de vert ça et là et c'était nettement moins bon que la seconde où il ne restait plus du tout de rouge (d'aucun préféreront conclure que le poivron rouge est meilleur que le vert...)

Je retire ensuite la peau. Dans les livres ils disent que ça part tout seul lorsqu'on le met dans un sac plastique mais j'ai pas réussi. Ceci dit, l'épluchage au couteau, c'est vraiment pas dur. Et je le découpe en lanière, sans autre assaisonnement qu'une pincée de sel ou de gros sel. Et pourtant, le jus du poivron cuit par cette méthode feront parier à plus d'un qu'il y a un filet d'huile d'olive...

dimanche 17 mai 2009

Cabillaud croûté façon cuisine nouvelle

Vendredi soir, nous recevons notre charmante voisine de palier psychanalyste et sa non-moins charmante consoeur et amie. Vu le niveau établi lors du match aller de l'autre côté du vestibule, à base de poulet mijoté que j'avais un peu rapidement estampillé "basquaise" alors qu'il s'agissait d'un curry avec sa farandole de chutneys, coco rapée, fruits et autres accompagnements, autant dire que nous avons légèrement la pression.

Nous choisissons donc de miser sur un de nos classiques, qui a conquis tout le monde sauf... l'une des fameuses belles-mères, justement. Bref, un classique certes mais non sans une touche d'innovation. En effet, la recette consistant à étaler une couche épaisse de pâte aromatique sur un filet de poisson blanc, celle-ci varie selon l'inspiration du jour et les ingrédients disponibles pour concocter la mixture. Innovation aussi pour l'accompagnement puisque bbpomme propose d'associer à la belle botte d'asperge verte que nous avons en stock, quelques patates nouvelles vapeur et une préparation de carottes de son secret.

C'est d'ailleurs par là que nous commençons puisqu'une douce odeur de carotte cramée règne dans l'appartement lorsque je rentre du taf avec les courses : patates nouvelles, échalotes, et fruits rouges pour le crumble en dessert. Après avoir trié les bâtonnets de carotte que les cinq minutes à discuter avec la voisine pour confirmer l'horaire de l'apéro ont rendus vraiment noirs, bbpomme en rajoute quelques unes dans la poêle pour compenser la perte, et pas mal d'échalotes aussi, presque moitié-moitié. Le tout revenu dans l'huile d'olive et du sirop de safran à feu tout doux pendant une bonne heure et demie.

Je m'attelle pour ma part au poisson. Nous avons des courgettes ; ce sera cette fois la base de ma pâte. Ca changera du poivron ou des patates, voire des pommes la dernière fois! J'en coupe la moitié d'une en rondelles et y ajoute une cuiller de pâte de curry, une gousse d'ail confite, un centimètre de racine de gingembre et un quart de zest de citron vert. Je réduis systématiquement la quantité de citron vert d'une fois sur l'autre car il a tendance à trop s'exprimer par rapport au reste. Cette fois, si c'est toujours le premier ingrédient qui frappe en début de bouche, il s'estompe ensuite pour laisser la place aux autres. Bref, je mixe tout ce beau monde et en étale un bon demi-centimètre sur chacun des trois filets de cabillaud. J'enfourne au grill pendant une vingtaine de minutes avec à peine un filet d'huile d'olive.

Pendant ce temps, je prépare la cuisson vapeur des deux autres légumes : un panier avec les petites patates qui cuiront les premières et un autres avec les asperges que je laisse à peine cinq minutes. Bien que peu convaincue, bbpomme m'autorise à effectuer un service à l'assiette : trois asperges, trois petites patates, une cuillerée de "carochalotes" confites et le poisson pour un effet très "cuisine nouvelle", voire carrément feng-shui. Quitte à opter pour un accompagnement qui se la raconte un peu, autant assumer jusqu'au bout... Et un Chablis 1er cru qui se la raconte juste-ce-qu'il-faut, s'il vous plaît!

jeudi 14 mai 2009

"Colombo de poulet à la Steph"

Ma copine m'a mise dans le secret de famille, voici donc sa recette bidouillée du colombo de poulet.


- Du poulet! découpé ou juste des blancs, ça évite les conflits ^^

Légumes :

- 1 gros oignon
- 4 pommes de terre
- 2 carottes
- une aubergine
- 1 courgette

Epices/aromates :

- une gousse d'ail
- poudre de colombo
- 4 épices
- laurier
- poivre de sechuan
- citron vert
- sel, poivre
- vinaigre
Piment en option pour la marinade.

Marinade

Idéalement, faire mariner le poulet le matin pour le soir, ou la veille pour le lendemain midi. Le mélange : saupoudrer de Colombo + un chouilla de 4 épices, un trait de vinaigre (je prends
du xérès mais le nature suffit). Ajouter la gousse d'ail écrasée, le poivre de sechuan écrasé, le laurier et l' éventuel piment..... Bien remuer et mettre au frais.

Cuisson :

Mettre le poulet dans une cocotte ou dans une grande sauteuse, avec tous les ingrédients de la marinade.
Ajouter l'oignon, faire revenir tout ça jusqu'à ce que le poulet soit un peu doré.
Introduire les légumes, puis recouvrir le tout de Colombo. Il ne faut pas hésiter sur la quantité. Quand j'en fais un, c'est le tiers d'un pot de 200 g qui y passe ;). Couvrir d'eau, disons.... aux trois quarts de la hauteur ^_^
La consistance du bouillon : si c'est trop liquide (de la flotte quoi), il faut rajouter de la poudre, ou de la maizena diluée dans un fond d'eau froide.
Saler, poivrer. Couvrir et laisser cuire 1h à feu doux.
En touche finale, ajouter le jus de citron vert, et si les goûts s'y prêtent, un trait de rhum brun, un peu de persil par dessus.
Servir avec du riz créole of course ;)

Mon pti mot à moi:
comme elle dit, ne pas lésiner sur la poudre de colombo: il en faut vraiment PLEIN!
et aussi: j'ai servi du riz blanc cuit au rice-cooker, avec des amandes effilées passées vite fait à la poêle et des raisins secs (qui ont gonflé dans l'autocuiseur en fin de cuisson, avec le riz).

On en a mis plein la vue à nos potes ce soir là, merci steph


mercredi 6 mai 2009

Mojito aux fraises

Hier, soirée autour d'un pote lyonnais de passage à Paris. J'ai mission d'acheter une pâte pour la tarte à l'oignon sur le chemin du retour du boulot. Comme nous réalisons à mon retour qu'il n'y a plus beaucoup d'oeufs et plus du tout d'oignon, je ressors et passe chez l'épicier un peu plus tard. Une superbe botte de menthe attire mon attention; tiens! des mojitos... En ressortant après avoir payé, je note la barquette de fraises... demi-tour.

En attendant tranquillement notre provincial autour d'une bouteille de Saint Joseph et d'un pot de rillettes, je commence tranquillement ma préparation. Je coupe une tige de menthe par verre : le bout ira dans les verres pour la déco et tout le reste (feuilles et tige, surtout la tige!) dans le bol du presse-agrume sur lequel je presse 1 citron vert par verre (j'ai de la chance, ils sont bien juteux). Lorsque le jus est passé, j'écrase copieusement les tiges de menthe au pilon pour libérer l'arôme.

Je verse 1 doigt (de hauteur!) de ce mélange dans chaque verre, 1 autre de sucre de canne liquide et 3 de rhum cubain, en l'occurence añejo especial... j'ajoute 3 fraises équeutées dans chaque verre et écrase au pilon. Quelques gouttes d'angostura bitter, 3 glaçons et un trait d'eau gazeuse dans l'espace restant. Un coup de touilleur et les trois feuilles de menthe pour la déco. Deuxième tournée, forcément.

vendredi 1 mai 2009

Suisses et mendiants

Les vacances chez la belle-mère se passent très bien, merci. Leur cuisine est fantastique. On y trouve des dizaines de bocaux, avec des nouilles de toutes les formes, des riz de toutes les origines, une variété d’épices et d’herbes extraordinaire, et une belle collection de fruits secs dont plusieurs proviennent de la récolte maison… C’est vers cette dernière que mon attention se porte au petit déjeuner.

L’idée est d’améliorer la recette soufflée avec malice par mon cher beau-père : deux petits suisses noyés sous de la crème fleurette et du sirop d’érable. J’y ajoute donc quelques amandes, noisettes et raisins secs.

Quelques jours plus tard, je récidive. Plus de petits suisses mais un yaourt entier fera l’affaire. Je tente une variation de la recette en ajoutant des cacahuètes non salées et une demie pomme en dés. Conclusion du bbpomme qui ne manque pas de piquer une cuillérée ou deux : les cacahuètes, bof et ce serait meilleur en ajoutant le sirop d’érable au dernier moment, sans le mélanger complètement.

Et une dernière astuce que je n’ai pas remise au goût du jour cette semaine : une cuillérée de café soluble, à peine mélangée également. Les grains se dissolvent à peine dans le yaourt et crissent sous la dent… à ce jour la seule manière de consommer le café soluble qui me parait digne d'intérêt!