samedi 29 août 2009

Tandoo-riz de poulet lacté

Les deux blancs levés sur le poulet bio dont le reste a fini dans une crème de safran sont pour leur part destinés à une marinade au yaourt et épices indiennes. Je mélange donc dans un récipient un yaourt brassé, deux cuillères de "best momo massala" et "best hot curry massala" prélevées sur la ribambelle de petits sachets plastiques rapportés du népal par ma petite soeur et qui est à présent épinglée sur le mur de la cuisine. J'y plonge les blancs de poulet et répartis l'enduis de toutes parts. Peut confiant sur l'état de mes épices et un peu scrupuleux quand à ma promesse de "poulet tandoori", je saupoudre en plus d'une cuillérée de mélange tandoori. Je réserve au frais plusieurs heures.

Pour agrémenter le poulet, je prépare un riz "façon florence", du prénom de notre regrettée voisine psy partie goûter sa retraite au vert, peu après avoir pris le soin de nous recevoir autour d'un formidable curry (lire à ce sujet le précédent épisode de nos aventures). Il s'agit d'ajouter à la cuisson du riz des amandes grillées et des raisins secs. Je fais donc griller à sec une poignée d'amandes et sort le paquet de raisins lorsque bbpomme me fait remarquer que nous avons un paquet de dattes et de figues séchées ouvert. Je loue cette idée de variante et débite deux dattes et deux figues en petits morceaux. J'ajoute également ma propre touche en faisant revenir un oignon émincé très fin dans l'huile d'olive. Je mets donc à l'autocuiseur un verre de riz, deux verres d'eau, les amandes, les fruits séchés et l'oignon bruni, bien mélangés.

Pendant ce temps, je prépare une salade verte et fais griller le poulet à feu moyen dans la fameuse poêle en fonte striée qui "fait des traces de barbecue"! Ce soir encore, la cave reste au chômage technique et nous ne buvons que de l'eau.

Poulet rôti façon tandoori et curry de pommes de terre et épinards

Un poulet entier (qui a gambadé dans l'herbe pendant au moins 81 jours)
Des épices: colombo et tandoori

Pommes de terre
Epinards en branches (surgelés, c'est pratique; 2/3 de pommes de terre pour 1/3 d'épinards est une bonne proportion à mon avis)
Oignons
Ail
Pâte de curry

Le poulet est simplissime: on le pose dans un plat prêt à aller au four, on saupoudre d'épices (j'ai la main plutôt lourde, c'est une question de goût), et on arrose d'huile d'olive. Enfourner à 210° pendant une heure, retourner à mi-cuisson et rajouter des épices sur le côté qui en a été privé jusqu'alors.

Pendant ce temps là, on pèle et coupe les patates en petits dés, les oignons en fines lamelles, et on presse l'ail (ouais, j'ai abandonné ma Garlic Card® qui, objectivement, est une sombre m***e).
Dans le wok en fonte, faire revenir oignons et ail dans de l'huile d'olive bien chaude. Dès que ça dore, ajouter quelques cuillères de pâte de curry.
Jetter ensuite les pommes de terre, faire revenir à feu vif, puis couvrir de liquide. Poursuivre la cuisson à feu doux, et baigner d'eau si nécessaire jusqu'à cuisson complète des pommes de terre.
A côté, cuire les épinards surgelés dans de l'eau bouillante et les rajouter dans le wok quelques minutes avant la fin de la cuisson.

Pour accentuer le côté "exotique", servir avec du lait fermenté en boisson et des figues et dattes.


Souvenir de poulet au safran

Nous avons acheté un poulet bio dont la date de péremption est hier... il est temps de le manger! Aujourd'hui, ce sera poulet à tous les repas. Dès le réveil (midi et demi! merci lupus) je sors donc un grand couteau et plonge le nez dans la viande crue. Je découpe les pilons, les cuisses et les ailes avec un bon bout de blanc. Je garde le reste du blanc pour la recette de ce soir, les sot-l'y-laisse et autres petites chutes pour notre bébé.

Ce midi, je me lance donc dans une recette que j'ai souvent vu préparer la belle-mère de bbpomme quand j'étais ado! Dans une grosse casserole, je fais revenir à feu moyen dans l'huile de tournesol les six morceaux de poulet ainsi que deux oignons émincés. Je retourne plusieurs fois. Lorsque le poulet est bien doré voire bruni (je l'ai pas déjà faite la blague du "rien à voir avec carla"?), j'arrose d'un long trait de cognac et flambe. Je baisse ensuite à feu doux, saupoudre de sauge séchée faute de bouquet garni et baigne d'une petite brique de crème liquide que je ralonge de trois bonne cuillérée de crème épaisse. J'assaisonne d'un gramme de pistils entiers de safran, sel et quelques tours de moulin à poivre.

Je laisse mijoter à feu très doux et prépare deux portions de macaronis qui se gorgeront de sauce à la crème après que nous les en ayons généreusement nappés... Une fois n'est pas coutume, nos sommes sobres ce midi et buvons de l'eau. De toutes façon, je n'ai plus de vin jaune dans ma cave!