mardi 27 octobre 2009

pintade aux trois "ch"

nous avons acheté un chou blanc, qu'allons-nous bien pouvoir en faire? à bien réfléchir maintenant, plutôt le genre de chou à manger cru que cuit mais voilà : nous l'avons cuit. "avec une pintade" répond bbpomme déterminée après une bonne séance de surf.

nous partons donc sur la base d'une recette en ligne, que nous allons adapter à notre sauce. tout d'abord, le boucher du bout de la rue fait une promo "spéciale choucroute" sur la cuisse de pintade (allez comprendre...) donc, ce sera cuisse pour tout le monde, six en l'occurrence.

bbpomme est aux commandes au début de la recette. elle fait blanchir la moitié du chou cinq minutes d'une part et revenir deux poireaux et huit carottes avec 300g de lardons dans une cocotte. je rentre du marché avec mes six cuisses de pintade à ce moment là et récupère les manettes.

je réserve le mélange carottes-poireaux-cochon et fait revenir les cuisses trois par trois côté face et côté pile dans la graisse du lard. lorsque la peau commence à blondir et que la casserole fume, je mouille d'une giclée de chouchen apporté le week-end dernier par nos amis bretons! lorsque toutes les cuisses sont revenues, je les recouvre du chou, du mélange et d'un bon kilo de minuscules patates "grenaille" rincées. je verse une demie bouteille de chouchen et presque autant d'eau dans la cocotte.

le plat cuit à feu doux jusqu'à ce que les amis montpelliérains victimes de la crise du stationnement dans le quartier arrivent, c'est-à-dire juste à temps pour la fermeté des petites patates mais un peu trop tard pour la présentation des cuisses de pintade! le chou au chouchen ch'avère chuper chucculent et le reste n'est pas mal non plus avec une larme de moutarde et un torrent de bordeaux millésimé.

jeudi 22 octobre 2009

risotto d'hiver

en hiver, j'ai une envie débordante de plat unique, sans chichis, un chouilla gras, fondant, épicé.
le légume de la saison c'est (entre autre) le poireau... il peut remplacer avantageusement oignons et échalottes, il colore l'assiette, il peut être croquant ou moelleux, un peu sucré. on en a tout le temps dans le frigo!

il suffit d'émincer et faire revenir dans l'huile d'olive deux échalotes, faire blanchir le riz (trois grains of course, c'est mon préféré!), puis mouiller mouiller mouiller avec de l'eau dans une sauteuse. une fois que le riz commence à être fondant, on ajoute les deux poireaux en rondelles. on continue à mouiller mouiller mouiller.
à côté, on fait griller une escalope de poulet jaune, finement tranché, avec une bonne dose de "mélange touareg", un sublime mix d'épices à viande.
quand les poireaux sont cuits, on rajoute le poulet, et du gruyère rapé qui fera des fils...

le plan B (B pour bébé) a été de prélever une dose de riz et poireaux pour le fiston avant l'ajout de la viande épicée. il dort encore en ce moment, s'il se réveille pour le dîner lui aussi se régalera!

le riz trois grains présente l'énorme avantage d'être goûteux et de marier les consistances, par contre il demande plus de cuisson! je compte 45 minutes pour ce plat, de la planche à découper à l'assiette (grand bol en l'occurence).
puis, il est joli :)

dimanche 18 octobre 2009

Le rôti façon grand-mère

comme promis hier soir au cours d'un repas franchement convivial, je fais un blog-back en l'honneur de nos hôtes venus de bretagne les bras chargés de présents victuailleux. pour l'occasion, j'avais sorti mon fameux rôti "façon grand-mère", déjà dépoussiéré avec mes parents le mois dernier après un injuste oubli depuis sa découverte dans un livre de recettes pour garçons au début des années 2000.

la recette est ultra simple et le résultat bluffant. je fais chauffer un mélange huile d'olive / beurre (demi-sel bien sûr ;-) dans une grande cocotte en fonte. j'y fais revenir plusieurs oignons et échalotes grossièrement coupés ainsi qu'un rôti de porc. celui d'hier était même farci aux pruneaux. j'ajoute également quelques gousses d'ail en chemise (avec la peau).

lorsque le rôti est bien doré, je jette dans la cocotte pêle-mêle des carottes, pommes de terres, poireaux, courgettes, etc. débités en gros cubes de 2-3cm. j'arrose d'un bouillon de boeuf à base d'eau, ou nettement mieux, du muscat de saint-jean-de-minervois fruit du travail de ma belle-mère, et de mon beau-père! quelques tours de moulin à poivre (qui peine, ces temps-ci), un bouquet garni, de la muscade.

après quelques heures à feu doux (le temps de cuire les patates... la dernière fois, disposant d'un délai plus court, je les ai précuites 5 minutes à la cocotte pour raccourcir le temps de cuisson à quelques 3/4 d'heure), le rôti est goûtu, les légumes sont hallucinants, le châteauneuf-du-pape coule à flots et l'amitié bat son plein. et le lendemain, le reste de légumes froids est à se damner!