lundi 27 juillet 2009

chaud-froid de tartare de saumon aux deux citrons façon sushi

comment ça, le titre de la recette se la pète à mort? pourtant, vous allez voir c'est très simple! pour un retour de vacances, on ne va pas faire compliqué. d'ailleurs, notre frigo est vide! j'ai utilisé deux petits filets de saumon frais, un citron vert et puis un jaune, de l'huile d'olive, un reste de riz d'hier, un oignon frais et pas beaucoup plus...

je découvre avec joie que les filets que nous avons achetés sont savament dépecés... je range donc le long couteau spécial poisson que j'avais sorti sans savoir l'utiliser et j'en prends un plus commun pour débiter les filets en cubes de 1 à 2 centimètres. je les dispose dans un petit plat creux et les arrose du jus des deux citrons auquel j'ajoute le reste de la merveilleuse huile d'olive bio rapportée d'andalousie par la belle-mère de bbpomme. j'ajoute une quantitée pharaonique de poivre du moulin et puis un petit oignon frais débité très mince. je sale légèrement.

je laisse mariner environ une demi-heure, tout en faisant réchauffer le reste de riz de la veille (à peine un tiers de verre). après que bbpomme a fini son coup de fil à une amie, je passe le tartare au chinois pour éliminer l'excès de citron et d'huile. je presse et sépare le saumon en deux parts égales dans deux bols. je compacte et recouvre d'une couche de riz chaud d'environ 1,5cm.

je retourne chaque bol dans une assiette, arrose d'un filet d'huile d'olive parfumée à la vanille et sale à la "fleur du mâle", un mélange guérande/piment trouvé en vacances... l'accord de ces deux condiments se révèle particulièrement agréable, tout comme celui de la bouteille de pouilly-fuissé généreusement envoyée par une autre amie de bbpomme. trois feuilles de basilic au sommet pour achever la présentation et c'est servi!

samedi 11 juillet 2009

"chistouille" au fenouil

Voilà un mot cher à la belle-mère du bbpomme : la "chistouille". Si je m'aventurais à tener une définition, je dirais probablement que ça consiste à accomoder assez richement un reste pour en faire un plat pour un dîner sans trop d'apétit...

C'est exactement ce qui s'est tramé ce soir dans notre cuisine avec un joli reste de fenouil cuit à l'eau en guise de protagoniste. Les inévitables lardons et oignons, camarades des meilleures chistouilles seront de la fête aussi.

Je commence donc par faire suer cent grammes de lardon à la poêle. Dès que celle-ci s'en trouve graissée, j'ajouter mon fenouil débité en cubes. Je mélange et consens à céder à la poêle un tiers de mon verre du délicieux pinot gris alsacien. Je continue de faire cuire à feu vif et poivre largement.

Je cesse de remuer afin de laisser caraméliser et entreprends tardivement de mêler à cette affaire le tiers de gros oignon rouge rescapé de la salade de tomates d'hier soir. Comme je juge trop tard pour l'intégrer à la poêle, je le débite en grossières rondelles dans une petite casserole chauffée à feu vif. J'y ajoute une jolie rasade d'huile d'olive à la vanille, encore un cadeau inventif de mes frangines!

Dès que l'odeur de cramé se manifeste du côté de la poêle, je remue son contenu et l'oublie à nouveau jusqu'au prochain signal odorant, sans m'émouvoir nullement de l'aspect de purée que le mélange prend progressivement.

N'étant pas parfaitement convaincu de l'alliance fenouil/oignon rouge, je goûte ce mélange dans une cuillère puis juge que le rapprochement mérite d'être tenté. Encore un peu de caramélisation et la chistouille est prête!

Le roussillon sous la neige

Notre pote en phase d'immigration à Paris qui squatte cette semaine à la maison semble m'inspirer (au moins!)deux choses : des smileys audacieux lors de nos sessions de chat sur la messagerie interne à la boîte et des desserts fruités néanmoins très riches. Je vous ferai grâce des smileys ici pour me concentrer sur la partie dessert.

Je passerai d'ailleurs tout aussi rapidement sur la banane flambée au rhum du mardi soir, bien qu'elle ne fut point décevante, et préfère m'attarder sur la création originale du mercredi. Constatant que trois abricots et autant de brugnons atteignent un stade de mâturité avancé dans le bac à fruits et légumes de notre frigo, j'envisage de les débiter en tranches (autant que faire ce peut) tout en "escampant" comme dirait mon cher bbpomme les parties les plus avancées, et en gratant les fibres dures proches du noyau de l'abricot (suite à l'expérience cuisante d'une compote pour notre lupus qui était truffée de ces fibres inavalables mixées).

Je fais revenir mes fruits mûrs dans une noix de beurre à la poêle puis arrose, un peu précocément, d'une large rasade d'un pinot gris particulièrement fruité rapporté d'un récent séjour en Alsace. Je laisse cuire à feu moyen un bon quart d'heure en retournant de temps à autre puis coupe le feu le temps de dîner, non sans prendre le temps de placer au congél deux briques de crème liquide et le fouet du robot. J'oublie en revanche de placer le bol à mélanger lui aussi au frais.

Vous me voyez venir... sitôt le plat terminé, je rallume le feu sous les fruits et me lance dans la préparation d'une chantilly maison en fouettant la crème liquide agrémentée de sucre glace (le passage au congél des ingrédients et ustensils augmente grandement les chances de réussite et diminue les risques de crampes, surtout lorsque c'est le robot qui fouette!)

Je dispose ensuite dans trois petits bols une tranche de fruit chaud et une cuillèrée de chantilly en alternance jusqu'à épuisement des fruits et termine en concassant au dessus des bols la moitié de la grosse meringue achetée à la boulangerie en rentrant du boulot sous l'oeil concupiscent de bbpomme. Je réalise alors qu'une seule petite brique de crème liquide aurait largement suffit à cette recette pour 3 personnes,... surtout que les deux autres ne m'ont pas aidé à finir le saladier restant!

vendredi 10 juillet 2009

A la recherche de la "vraie"? téquila sunrise

Il y a quelques semaines, alors que nous étions encore assidus au pub quizz de notre quartier les lundis soirs, la question suivante nous fut posée : "quels sont les ingrédients de la téquila sunrise? Si vous avez ceux de la recette originale, ça fait plus de points!"

Comme tout les bons vivants de l'assemblée, nous avons répondu "téquila, jus d'orange et sirop de grenadine". Certes nous répond notre G.O., mais la recette originale contient un jus de citron vert, de la crème de cassis en lieu et place de la grosse nadine et du tonic!

Quelques jours plus tard, étrennant une bouteille de téquila 100% pure agave bleue achetée à pris d'or, nous envisageons de tester cette fameuse recette originale. 1cl de liqueur, 2cl de jus de citron vert, 4cl de téquila et complément au tonic. Le bbpomme apprécie; je suis modéremment séduit.

Je m'apprête à récidiver très récemment, tant et si bien que j'entreprends d'éventrer le film plastique qui emballe le pack de 12 mini canettes de tonic "spécial cocktail"... une fraction de seconde avant de constater que ledit film décrit une recette à base de tonic, of course, crème de cassis, déchiffré-je et... vodka deviné-je après une étude approfondie de part et d'autre du trou béant laissé dans le film par le passage de mon index, étude qui m'enseigne même les proportions respectives : quinze, deux et quatre centilitres.

Je me range donc à cette proposition et évince le jus de citron vert de la liste des ingrédients dans un premier temps, non sans remplacer la vodka par ma fameuse téquila pour autant. Que je verse la liqueur avant ou après les autres ingrédients, je n'obtient nul effet coloré de lever de soleil, mais le résultat gustatif me convient davantage que celui de la précédente version. Le bbpomme ne semble pourtant pas de cet avis! Quant à notre invité qui avait plutôt voté pour le coup de blanc que les cocktails, il est bien élevé et accepte même la deuxième tournée!