jeudi 23 avril 2009

pain perdu, mais riche!

Avant de partir en vacances, on finit ce qui pourrait se gâter... ou qui l'est déjà. Dans le colimateur ce soir : les quelques tranches de baguette et de pain au levain mises de côté depuis une semaine ou deux, 1 oeuf, du lait et un fond de crème fleurette. L'expérience semble prouver (à nos dépends ce soir) que le sac en papier est nettement préférable que le plastique pour la "conservation" du pain. Certes il durcit davantage, mais il ne moisit pas! J'ai coupé les tranches quand je les ai mises de côté sinon après ce n'est plus possible. J'ai aussi privilégié un style de coupe plus "tartine" que "rondelle" pour que la tranche reste entière pendant la cuisson.

Je bas l'oeuf dans un plat avec le lait et la crème. Deux oeufs c'est mieux et la crème c'est totalement superflu, mais voilà : c'est l'état du frigo qui choisit. J'ajoute un peu du sucre vanillé préparer par une de nos deux chères belles-mères : 1kg de sucre et 2 gousses de vanille dans une boite! J'y plonge les tranches de pain et laisse bien imbiber recto et verso plusieurs minutes.

Je fais ensuite fondre un joli morceau de beurre dans la poêle, sans trop chauffer, saupoudre du sucre à la vanille et commence à faire revenir à feux doux les tranches de pain perdu. Je les saupoudre généreusement de sucre avant de les retourner puis continue de les faire revenir en retournant régulièrement. Lorsque les tranches roussissent, j'arrose d'une belle rasade de mon rhum arrangé gingembre-cannelle-vanille et je flambe. Je fais encore revenir une minute ou deux pour imprégner les tranches du caramel formé dans la poêle.

Accompagné d'une boule de glace pour les amateurs, cela devrait suffire comme repas pour ce soir!

vendredi 17 avril 2009

Tarte à l'oignon (sans croûton) et bouillie de crème de riz

Ce soir tout le monde mange.
À commencer par les chats, qui ont droit à leur boîte de terrine goût thon.
Ensuite le lupus, notre toute petite chose. Celui qui, hier, sur mes genoux pendant l'apéro, essayait d'attraper les rondelles de saucisson au vol, pour les têter. Le petit chose d'amour. On s'est dit que, peut-être, il était intéressé par de la nourriture solide.
Alors on a testé.

La fameuse bouillie de riz bio. À mélanger à du lait tiède, voire des fruits ou des légumes en purée. On s'est contenté de lait, quelques cuillerées de la mixture pour épaissir le tout. Une petite assiette, une petite cuillère. Un lupus sur les genoux. Le petit chose d'amour...qui devient presque violent, qui se tortille, j'en veux pas de ta bouffe, vire ta main, enlève cette cuillère, beurk, t'as vu je recrache tout, et si j'avais des dents je te mordrais!
On appelle ça un fiasco. Son père et moi avons ravalé nos dents, et moi j'ai sorti mon sein. Ça allait vachement mieux 20 minutes après.

Pendant que se déroulait ce dramelet, une odeur d'oignon, un peu douce et sucrée, parvenait jusqu'à nos narines.
1kg d'oignons en rondelles (attention les yeux...), à faire chauffer à la poêle avec de la matière grasse. Ici on est très huile d'olive bio. Chauffer mais pas trop dorer, il faut que les oignons gardent leur jus pour le reste de la cuisson!
Pour la pâte j'ai encore fait ma feignasse: une brisée toute prête. Au fond d'un moule beurré, vous devez connaître le topo je pense.
On ajoute les oignons chauds, sur lesquels on verse 3 oeufs et 20cl de crème liquide. Évidemment, tout ça a été salé, poivré, et graine de muscadé selon nos goûts.
20 min au four à 220. Et ça ne s'appelait vraiment pas fiasco ;)

crumble chocolat blanc - coco et plein d'autres bonnes choses

Les lasagnes c'est un peu lourd quand même. Surtout quand on se sent obligé de ratiboiser le plat tellement c'était bon.
Alors il faut un dessert léger, avec des fruits. Quelque chose qui ne pèse pas sur l'estomac...
Ouais! un crumble pommes - bananes - raisins secs - coco rapée - chocolat blanc!
En effet c'est pas vraiment aérien, mais aaaaaaaaaaah qu'est-ce-que c'est bon!

Les fruits d'abord. 4 bananes en rondelles, 3 pommes grossièrement tranchées (de préférence des pommes à cuire) et 1 ou 2 bonnes poignées de raisins secs au fond du plat. On saupoudre de sucre blond, ou mieux encore du sucre brun non raffiné (merci artisans du monde).
Le crumble maintenant (en anglais ça veut dire miettes). Donc 100gr de farine, 70gr de sucre et 100gr de beurre. On émiette on émiette, fastoche. On rajoute 100gr de noix de coco rapée. L'idéal est de faire reposer un peu au frigo, mais on ne vous fouettera pas si vous ne le faites pas...
À la sortie du frigo, on mélange les copeaux de 60gr de chocolat blanc à la pâte.
On verse le crumble sur les fruits, et ça cuit 30 minutes à four chaud, voir un peu plus si les miettes ne sont pas vraiment dorées.

À déguster avec de la crème épaisse, du fromage blanc en faisselle, ou une plus traditionnelle boule de glace vanille.

NB: et là j'ai une petite pensée émue pour toutes mes copines qui viennent d'accoucher et qui sont en bataille perpétuelle entre "je veux perdre mes kilos :(" et "je veux du sucré aaaaaaaaaghh!". perso, j'aime trop la bouffe...

lasagne à la florentijonaise

Hier soir, les tata et tonton bichonneurs de chats pendant nos vacances nous ont ramené les deux matous. L'occasion de préparer un sympathique petit repas. D'autant que la tata en question est du genre à publier des livres de cuisine! Pas de quoi nous mettre la pression, mais presque. Du coup, nous avons tablé sur un grand classique du moment, déjà évoqué dans ces colonnes mais non développé: les lasagnes à la florentine.

Pour les non initiés, si le terme florentin désigne un mélange caramel/mendiants nappé de chocolat, son féminin lorgne plutôt du côté du saumon et des épinards. La dernière fois que j'ai réalisé cette recette, c'était en famille. Et j'avais glané cette suggestion de ma soeur (pas celle à qui j'ai offert "le livre de cuisine pour les filles qui n'ont pas appris grand chose avec leur mère" mais celle avec laquelle nous avons des rêves d'ouverture de restaurant commun): une petite cuillèrée de moutarde en grains sur chaque couche de lasagne! et voilà comment la florentine devient la florentijonaise...

En rentrant du boulot hier soir peu avant 20h, c'était un peu short mais lorsque j'ai une petite heure devant moi comme la fois précédente, je ne rate pas l'occasion de faire la pâte... peut-être davantage pour le plaisir que pour le goût. En puis surtout pour éviter le jeu de casse-tête d'assemblage des lasagnes rectangulaires dans un plat ovale. Bref, je verse 4 ou 500g de farine sur le plan de travail, casse 4 ou 5 oeufs dans le puits, un trait d'huile d'olive et je pétris avec joie pendant qu'une bonne âme saupoudre la farine inévitablement manquante. Une heure de repos consacrée à la préparation des sauces et puis je coupe le pâton en 4, étale chaque quart au rouleau jusqu'à dépasser la taille du plat que j'utilise comme emporte-pièce pour réaliser une lasagne sur mesure!

Pour la sauce au saumon, je fais revenir un ou deux oignons et une ou deux échalotes émincés dans l'huile d'olive, ajoute la saumon en darne ou filet (1 pour deux personnes environ) lorsqu'ils ont bruni (pas -sarkozy, sinon c'est trop tard). Je fais juste saisir le saumon sur les deux faces puis l'émiette dans la poêle en retirant les éventuelles arêtes. Quand j'ai un peu d'oseille surgelée comme hier soir, j'en ajoute un peu.

Pour les épinards, deux options : à la crème ou pas. Dans les deux cas, il faut les décongeler s'ils l'étaient. Reste la béchamel; il en faut pas mal, surtout quand les épinards sont sans crème, car dans ce cas j'en mets à chaque couche.

Enfin, je monte les couches : béchamel, pâte, moutarde, saumon, épinards (+crème ou béchamel), pâte, moutarde, saumon, épinards (+...), gruyère, pâte, moutarde, saumon, épinards, pâte, béchamel, parmesan. Ce qui nécessite donc de diviser le saumon et les épinards en 3 parts égales. Pour la béchamel, je fais des couches très fines. Après 20 minutes au four, les invités étant amateurs de rouge, nous les avons accompagnées d'un Beaune 2000 puis d'un Châteauneuf-du-Pape 2003. J'ai trouvé que le premier s'accordait particulièrement bien; dommage, c'était la dernière bouteille de la cave!

jeudi 16 avril 2009

curry de cabillaud en papillotte

Ça y est, le livreur est passé, le frigo et le congélo regorgent de victuailles. D'autant que nous avons également effectué un ravitaillement chez l'épicier asiatique du quartier! Nous en avons notamment rapporté une pâte de curry brune en bocal, une boite de lait de coco et des nouilles parfumées au thé vert que je vais utiliser ce soir. L'objectif est simple : une petite recette pour remonter le moral! Heureusement qu'il n'est pas tombé très bas sinon la mission pourrait s'avérer coriace... Autre détail : vite, il est déjà 22h.

Une feuille d'alu recroquevillée par personne dans le plat à four, un filet de cabillaud surgelé dessus, enduit d'une cuillère de pâte de curry. J'arrose copieusement de lait de coco : un quart de boîte par filet. Pour accompagner, une demie carotte coupée en fins bâtonnets et une poignée de copeaux récupérés au fond du sac de poireaux congelés. Sel, poivre, et j'enfourne à 190° pour 3 quarts d'heure.

Après une bonne demie heure de temps libre censurée pour notre jeune public, retour aux fourneaux pour finaliser le plat. Je fais cuire un fagot de pâtes au thé par personne et les dispose autour d'une assiette au milieu de laquelle je place la papillotte. Avant de servir, je cisèle des feuilles de coriandre sur les pâtes et sers. Il ne reste plus qu'à ouvrir la surprise et la faire savamment glisser dans son écrin au thé vert que le jus coco-curry vient innonder. Les idées noires n'ont qu'à bien se tenir.

lundi 13 avril 2009

Légumowok

Ce soir, c'est retour de vacances. Non seulement les chats n'ont pas fait les courses en notre absence, mais en plus les provisions glanées sur le chemin du retour auprès d'une des deux belles-mères ont été épuisées ce midi... à l'exception d'un reste de carottes cuisinées à la crème qui serviront de point de départ à cette recette.

Comme l'état du frigo n'a pas évolué depuis le smoothie au céleri, il va falloir se rabattre sur le congélo. Ni poisson ni viande mais des poireaux en rondelles, des brocolis et des haricots verts. Un reste de champignons noirs et des pâtes italiennes (faute de chinoises) dans le placard viennent compléter la liste des engagés. Et trois gousses d'ail. Évidemment.

C'est d'ailleurs par là qu'on commence; en faisant sauter l'ail écrasé dans le wok bien huilé mais pas trop chaud sinon, preuve encore ce soir, il crame et il faut recommencer. J'ajoute rapidement les poireaux, arrose de sauce soja et de ma petite "sauce de printemps" aigre douce. Pendant ce temps, je lance aussi la cuisson des pâtes à côté, des spaghettis larges en l'occurence. Et plonge les champignons noirs dans l'eau chaude.

J'ajoute ensuite les brocolis, dont j'ai coupé les bouquets en 4, puis les haricots verts, les champignons noirs et enfin le reste de carottes. Comme toujours au wok, on ne cesse de tourner sans cuire trop longtemps. Côté assaisonnement, du gingembre en poudre faute de racine, du curry en poudre faute de pâte, la sauce piquante thaï qui va bien, quelques tours de moulin à poivre. J'ajoute les pâtes égouttées, mélange bien et... à table!

mercredi 8 avril 2009

cocktail digestif 3C

heureusement que bbpomme est là pour me faire remarquer par deux fois la suggestion sur l'ardoise du bar... à la deuxième occurence, je percute enfin et coupe l'élan du serveur sur le point de me servir un calva presque local (nous sommes en bretagne).

"les 3c" dit l'ardoise. la dernière fois que j'ai entendu cette expression, c'était dans la bouche d'un skipper des glénans pour décrire son hygiène matinale : café-clope-caca. cette fois, c'est plus glamour : cognac, cointreau, citron.

apparemment, ce n'est pas une création maison, mais un classique que je ne connaissais pas. comme je n'ai pas regretté d'avoir abandonné le calva à son profit, je souffle ici la recette soutirée au barman en échange d'une inavouable monnaie...

4cl de cognac
2cl de cointreau
1cl de citron (en jus)
au shaker avec glace.
à servir de préférence dans un verre à martini, sans la glace.

samedi 4 avril 2009

canelloni al funghi

ce soir, y'en a marre des pâtes! alors on va faire des canelloni pour changer. bon, en vrai moi je trouvais ça bien des pâtes avec une sauce mélange-de-champignons-des-bois-qui-tue-surgelé-de-chez-p*** / crème-fraiche-vraiment-très-épaisse-du-fromager-du-coin mais pour mon bbpomme, ça manque cruellement de viande. ça tombe bien : il nous reste deux steaks hachés et un paquet de lasagnes. ça commence à prendre forme; ce soir, c'est moi qui cuisine!

premier acte la garniture. il faut quelquechose de parfumé et compact qui ne choque pas avec les champignons. 1 oignon, 1 gousse d'ail à revenir dans l'huile d'olive. pour faire caraméliser avant d'ajouter la viande, j'ajoute ce qui me passe sous la main : une lichette de vin rouge, une autre de préparation vinaigre/tomate, une dernière de mélange vinaigre/sucré parfum "fleur de printemps" (des cadeaux de noël de mes chères frangines!)... les deux premiers me piquent les yeux mais le troisième rend l'effet désiré. j'aoute donc les steaks et les émiette. sel, poivre, une cuillérée à soupe de moutarde en grains, deux ou trois de sauce tomate mais pas trop, paprika, piment langue d'oiseau, origan... selon les commentaires, ça sent bon!

deuxième acte les canelloni. modéremment convaincu par les tubes vendus entiers, j'opte pour une version lasagnes précuites. c'est moins galère que ça n'en a l'air! dans une casserole d'eau bouillante, je trempe une à une les lasagnes. lorsqu'elle est bien souple, je la récupère avec une spatule afin d'y rouler une portion ce farce directement dans le plat à gratin préalablement enduit d'huile d'olive. quand toute la farce y est passée, j'enfourne à four chaud (190) après avoir versé un fond d'eau dans le plat. lorsque le dessus commence à durcir, je retourne et rajoute un fond d'eau. quand y'en a marre d'attendre, c'est cuit.

troisième acte la sauce. simplissime : je fais décongeler une bonne dose de mélange de champignons, vire l'eau à la passoire puis ajoute 4 belles cuillérées de crème fraiche. je verse le tout bien chaud sur les canellonis.l!

jeudi 2 avril 2009

smoothie au céleri

samedi matin, c'était un peu la dech' dans le frigo en matière de jus de fruit : à peine un demi verre de pur jus de pamplemousse et pas d'autres agrumes à presser qu'un petit citron jaune. côté bac à légumes pour rallonger la sauce, on trouvait (surtout) du céleri : 3 ou 4 branches, quelques carottes rabougries (genre 2 ou 3 pas bien grandes) et 1 minuscule bout de gingembre qui semblait vouloir se cacher derrière lui-même.

allez hop! tout ce petit monde à la centrifugeuse, puis un coup de blender avec le jus de citron et le fond de pamplemousse. histoire d'adoucir le total parce que c'est le matin quand même, deux grosses cuillérées de miel liquide pour un résultat... corsé mais très réussi!

la semaine du risotto

chacun son ordi, on se bat pour écrire notre post le plus rapidement possible. il me bat, devrais-je dire. habituellement multi-tâches sur mon Pomme, ce soir encore je ne déroge pas à la règle.
le sujet du post: mon risotto, mes risotti.
en ce moment je cuisine thématique: du lait de coco à toutes les sauces (surtout celles au curry), du sucré-salé en veux-tu en voilà, et cette semaine: le riz au wok.

j'ai fait deux essais de risotto saumon-poireaux (le rose et le vert se marient souvent très bien: rillettes et cornichons, crevettes et avocat, cake au jambon et olives vertes...): le plat idéal pour en "boucher un coin"!

un bouillon frémit dans la casserole: un Kub au poisson fait l'affaire, avec une paire de carottes, des poireaux en rondelles, le saumon y fait un aller-retour le temps de se faire pocher, puis on le réserve.
un oignon, deux échalotes dans de l'huile d'olive dans le wok, il faut que ça dore gentiment. on rajoute le riz en remuant bien. dès qu'il est transparent, on mouille avec le bouillon: tant que le riz n'est pas cuit, on rajoute du liquide, fastoche. et on termine en mélangeant les légumes et le poisson en miettes dans le wok, on laisse cuire 2-3 min.
le pompon: du parmesan qui fait des fils dans le bol de riz.
on peut rajouter un peu de safran, du colombo, de la sauce soja, du gingembre frais, de la coriandre, du persil plat...

j'ai aussi essayé le risotto tomates-merguez, enfantin (mais pas pour les gosses).
on ne s'embête pas avec un bouillon, on fait précuire les merguez avec oignons et échalotes, on mouille le riz avec de l'eau salée, on rajoute de la sauce tomate (de la bonne, ça change tout) et les merguez en dés, un peu de safran, une pincée de paprika, de la harissa pour les "vrais".

la salade périgourmande

samedi midi, les beaux jours arrivent : envie d'une salade et c'est tout. idée de départ assez basique, j'en conviens : magrets fumés et cerneaux de noix. mais vous allez voir, le hasard du marché va apporter des surprises.

j'opte pour un petit supermarché du quartier que je fréquente rarement. la bonne surprise, c'est que j'y trouve un magret fumé qui va se révéler goûtu et très peu gras. la mauvaise (quoique), c'est qu'il n'y a pas de noix. les autres fruits à coque du rayon ne m'inspirent pas mais les figues, si! hop, un sachet de jeunes pousses car le choix de salades entières du primeur est trop triste pour racheter ma flemmardise, et une boîte d'oeufs bio en me posant déjà l'éternelle question : c'est bien 6 minutes les mollets?

résumons donc : un lit de jeunes pousses, des tranches de magrets fumés ça et là, 3 ou 4 figues sèches coupées en 4 par assiette, et des lamelles d'un fromage sec de brebis basque que nous avions trouvé un peu âpre à la dégustation, vinaigrette moutarde en grain/vinaigre de vin/huile de noix et pour les oeufs, ben finalement, l'horaire du train ne m'a pas laissé les 6 minutes nécessaires pour la cuisson. à peine trente secondes pour transvaser chaque assiette dans une boite en plastique et nous l'avons dégustée à bord!